Promenons nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. [Pv: Emerick]

«
Ce matin là, tu t'étais levée tard, enfin plutôt cette après-midi là vu l'heure qu'il était. Tu avais un rendez-vous très important en fin d'après-midi. Tu pris alors le temps de prendre un bon bain, d'au moins une heure, avec mousse et bougie, de la musique en fond. Ensuite, tu te sécha les cheveux puis tu enfilas un slim gris et un jolie haut blanc, espérant qu'il ne pleuvrait pas vu la transparence de ton haut. Tu appliqua une généreuse couche de mascara sur tes cils et finis ton maquillage avec un rouge à lèvres rouge absolument divin. Tu restas un instant à te regardant dans le miroir, ne sachant quoi faire de tes cheveux, puis tu décidas de les laisser lâcher, ce qui te fis de jolies ondulations qui cascadaient le long de ton dos. Tu enfilas tes escarpins noir, ta veste en cuir et tu sortis de la maison. Tu te dirigeais en direction de la forêt, un lieu tranquille et plutôt caché, mis à part les adolescents, mais ils y vont surtout de nuit pour se faire peur, ce qu'ils peuvent être puéril. Enfin, il faudrait de dépêcher parce que la nuit arriverais dans peu de temps. Enfin tu avais tout de même le temps de faire ce que tu avais à faire.
Sur le chemin, tu vis un homme, surement la trentaine en train de faire son jogging. Cela te rappela que tu avais terriblement faim, alors avant même qu'il n'ait le temps de s'en apercevoir, il était prisonnier, tes canines plantés dans le cou. Tu buvais son sang qui était délicieux. Une fois fini, tu l'hypnotisa pour qu'il ne se souvienne de rien. Tu t'essuyas le menton pleins de sang, ce n'était vraiment pas glamour, puis tu te dirigeas vers le lieu de rendez vous.
Quand tu arrivas, la sorcière était déjà là, vous vous saluèrent. Tu l'avais rencontrée il y a très longtemps, tu étais allée au lycée avec elle il y a quarante ans. Elle avait vieilli, contrairement à toi qui étais magnifiquement bien conservée pour une femme âgée de mille ans. Tu l’interrogeas du regard.
« Je suis désolée, mais la personne que tu cherches ne veut pas être trouvée. »
Tu serras les point, mais tu ne parvenait pas à conserver ton calme. Tu empoignas ton amie et la maintient contre une arbre, ses pieds ne touchant plus le sol. Tu lui lança un regard noir avant de t'adresser à elle d'une voix menaçante.
« Je me fiche de tes problèmes de sorcière, je t'ai demander de trouver cette personne, alors trouve la ! »
Tu la reposa et repris un peu de ton calme, mais quand tu repris ta voix était toujours dure.
« La prochaine fois que tu demandes à ma voir, fait en sorte d'avoir quelque chose d’intéressant à dire. »
Tu ne restas pas un instant de plus et en une fraction de seconde tu étais déjà à plusieurs mètres. Il ne te restais plus qu'à rentrer, la lune n'allait pas tarder à ce lever, même si les loups-garous ne te faisaient pas peur. Tu commenças à marcher en direction de la maison quand tu entendis un bruit non loin. Tu regardas au alentour pour vérifier, mais tu ne vis personne. J'avoue que cela peut paraître étrange que tu te méfie autant, mais avec toutes les créatures surnaturelles et les gens qui te déteste habitant dans cette ville, il valait mieux se méfier. Surtout que ce soir c'était la pleine lune et que les vampires et les loups-garous ne sont pas les meilleurs amis du monde. Tu attendis alors un moment pour voir qui était là.

«Tu n'eus même pas à attendre qu'ils sortent de l'ombre pour savoir de qu'ils s'agissaient de loup, leur odeur empestait tellement que ça ne pouvait pas t'échapper. Tu te retrouvas encercler au milieu d'une meute de loup. Pourtant, tu ne bougeas pas, tu restas là a les fixer, attendant de voir ce qu'il allait faire. Ils ne te faisaient pas peur, loin de là. Tu n'avais jamais eu peur des loups-garous et ce n'est pas maintenant que ça allait commencer. A vrai dire, tu n'avais peur de personne. Tu te contentas de les regarder, mais aucun d'eux ne bougeait. Tiens, drôlement bien élevés pour des chiens.
L'instant d'après, un loup au pelage crème arriva, tu reconnus de suite ses magnifiques yeux bleus, Emerick. En une seconde, tous les loups disparurent, il ne restait plus que lui qui s'assit non loin de toi. Pour une fois que tu étais plus grande que lui.
« Serait-ce de l'audace ou de la folie de sortir un soir de pleine lune ? »
Ni l'un, ni l'autre, de toute façon, qu'aurait-ils pu te faire ? A par te clouer au lit pendant deux jours avec d'atroces souffrances évidemment. Rien, parce que tu étais une originelle. Et mieux que ça, tu étais une Petrova, et les Petrova ne s'inclinent devant personne. Tu n'avais quand même pas t'empêcher de te promener dans la forêt juste parce que quelques loups étaient trop attirés par la lune. Même si, dans le cas présent, tu ne te promenais pas. Tu le laissas continuer.
« Je ne voudrais pas me mêler des affaires qui ne me concernent pas mais ... Pourquoi avoir enfoncé cette pauvre dame dans un arbre, Katherina ? »
Ah, ça c'est bien les loups, ils ne veulent pas se mêler de vos affaires, mais ils veulent savoir quand même, qu'est ce qu'il peuvent être indécis. Tu ne fis cependant aucune remarque. Tu aurais pu lui dire que, effectivement, ce n'était pas ses affaires et que tu avais seulement des choses à régler, mais tu n'avais rien à cacher. Si seulement cette sorcière pouvait arrêter de tout dramatiser. Tu le regardas, d'un air hautin il faut le dire, mais en même temps, sous sa forme lupine, tu étais bien plus grande que lui. Surtout avec tes magnifiques escarpins noirs.
« Eh bien, je lui ai demandé de faire quelque chose pour moi. Elle a demandé à me voir alors qu'elle n'avait rien de nouveau à me dire, ce qui m'a passablement énervée. Mais ce ne sont que quelques égratignures, elle s'en remettra. Ma réponse te satisfait-elle ? »
En finissant ta phrase, tu lui fis un petit sourire de garce. De toute façon, même si cette réponse ne le satisfait pas, il devrait faire avec.